La religion, c'est sûr que c'est trop un refuge. Les gens c'est pour oublier. Pareil pour la culture, trop un refuge. Hop, les séries télé ou les bouquins dans la tête pour pas penser à ce qui fait mal. Mais ce qui est pire c'est le travail, trop trop un refuge. Hop, tu te mets tout entièrement dans des tâches, tu charries, tu te démènes et à côté il reste plus rien, vraiment trop un refuge. Mais c'est rien comparé à la politique, à l'économie ou même à toutes ces sciences qui aspirent ton cerveau (genre la philo, la bio et tout ça), qui te font réfléchir sur des trucs qui t'éloignent de la vraie vie réelle qui existe, à ne pas confondre avec tout ce que cette vie contient comme refuges cachés, comme perpétuelles illusions, exemples : l'argent (en gagner pour quoi ?), la gloire (être reconnu pour quoi ?), la descendance (tu mets dans tes enfants ce que t'as pas su faire), l'amour (c'est bien beau mais au final t'es seul), la création (c'est bien beau mais au final t'es seul), les soirées (amis ou vagues camarades qui poussent des cris pour te divertir), la lessive (et autres tâches ménagères qui font partir ton esprit ailleurs que dans tes problèmes concrets), la bouffe (alors ça c'est le summum de se remplir de quelque chose pour rien), tout ça c'est trop trop trop des refuges, tu passes à côté de ta vie, à savoir de rien du tout, car il reste plus rien du tout, tout est un refuge, du coup autant tout faire.