Je ne pouvais pas le passer sous silence. Disons
Je ne pouvais pas le passer sous silence. Disons que je me suis mis, progressivement, à pleurer de plus en plus quand j'écoutais de la pop digne de ce nom, à la moindre mélodie proprement déchirante, tout en me rendant compte (quasiment dans le même temps) que j'avais toujours pensé sociologiquement les choses et qu'il fallait désormais en tirer les conclusions. Ces deux faits incontestables, fort distincts et témoignant pourtant bel et bien tous deux, chacun à leur façon, de mon impossibilité à vivre normalement, à la bonne distance viable, ne pouvaient qu'ébranler le cours de ma pratique. L'ébranlement s'est même fait sentir trop lentement à mon goût, s'est instillé de façon laborieuse et je voyais bien que j'agaçais à toujours me plaindre que je n'étais plus à ma place parmi un champ se distinguant par le point d'honneur du détachement, de la hauteur. Mais comment le taire ?