Si l'on excepte la transmission-inculcation par
Si l'on excepte la transmission-inculcation par l'éducation, il s'agira de se demander comment naît le sentiment de Dieu. D'aucuns pensent que c'est quand on est perdu que l'on se crée cet espoir. Mais on ne voit pas pourquoi l'on ne se contenterait pas du désespoir. On n'est pas plus avancé sur d'où ça vient.
M'est avis que c'est une confiance profonde en notre potentiel d'équilibre intense, confiance se trouvant démentie par notre vécu chaotique, ce dernier nous laissant comme deux ronds de flan (moins par son incohérence que par sa violence). Tandis que notre précarité ne cesse d'augmenter, nous ne cessons de respirer la vie avec ferveur et accomplissement : pour justifier cette contradiction, ne peut advenir que Dieu. Si je suis encore là après de telles secousses, c'est qu'il doit y avoir quelque chose, comme qui dirait.