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16 juillet 2014

Mon malheur a été de ne pas être de ceux qui

Mon malheur a été de ne pas être de ceux qui lisent quand ils vont mal, c'est comme ça que je me serais fait des amis. Il m'est impossible de lire quand trop de choses me trottent en tête, que ce soit des choses que l'on appelle "positives" ou "négatives". Je rectifie donc : la plupart du temps, quelque soit mon état, je ne peux pas lire. C'est ce qui explique mon retard. Cela ne m'empêche pas d'aimer les livres et de vouloir m'en acoquiner. J'ai ainsi pu vivre le summum de l'absurde : j'ai voulu exercer des métiers en rapport avec le livre pour pouvoir échapper à la lecture ; sauf que bien sûr, le regard narquois de ma bibliothèque était remplacé par celui du lieu de travail, qui m'enjoignait encore plus violemment à plonger ma tête dans des livres malgré mon incapacité à. Aujourd'hui, la meilleure manière de ne surtout pas lire me semble être d'écrire.

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