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Définitivement
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17 février 2013

Avant je croyais qu'être un fêtard de l'extrême

Avant je croyais qu'être un fêtard de l'extrême c'était avoir envie d'auto-destruction et donc de la mort mais en fait non, au contraire, c'est en avoir peur. Peur de la fin des choses. On dirait qu'une fête ne doit jamais finir pour être bien, si ça ce n'est pas nier la mort ! C'est le contraire des joies de l'éphémère, le contraire du no future pris dans son sens strict (qui inclue forcément la rapidité et l'urgence). Je ne comprends pas pourquoi il faut aller jusqu'au bout de la nuit. Pourquoi le soleil est-il l'arbitre ? Que veut dire cette attente ou plutôt que veut dire ce signal ? Pourquoi la lumière doit-elle siffler l'arrêt des festivités ? Que signifie ce symbole ? Pourquoi "lumière" au lieu de "beurre", "rugosité" ou "pétunias" ? Tant qu'on y est, pourquoi ne pas continuer la fête indéfiniment ? Je ne crois absolument pas à l'hypothèse de la fatigue physique. Quand les marteaux-piqueurs et autres coups de boutoirs de la techno rugissent sans interruption de minuit à six heures du matin, c'est bien que toute notion de corps fatigué n'existe plus. Qui peut le plus peut le moins. Allez encore un effort, n'ayez pas peur de la mort, ne cessez jamais de faire la fête et mourrez-en, bande de cons !

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