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12 novembre 2012

"G.I. Joe or Mac-Do", c'est ce que j'ai dit à

"G.I. Joe or Mac-Do", c'est ce que j'ai dit à Barack Obama cette nuit dans le chalet de ma grand-mère paternelle.

Je lui avais paumé sa veste, il me l'avait prêtée gentiment et je l'avais paumée. Pour l'instant il gardait son sourire car il est sympa, mais je sentais qu'il commençait à perdre patience vu que mes recherches dans le chalet étaient infructueuses. J'étais sûr de l'avoir laissée sur le dossier d'une chaise. Forcément elle n'y était plus. Barack m'aidait à mettre la main dessus, on n'est jamais trop de deux pour chercher une veste dans un chalet. J'eus l'idée d'aller demander à ma belle-mère si elle ne l'aurait pas déplacée et elle m'apprit les deux possibilités de rangement possible où celle-ci pouvait possiblement se trouver : "G.I. Joe ou Mac-Do".

Dans le rêve ça voulait dire que la veste pouvait être soit dans une petite pièce à ciel ouvert située dans le jardin et nommée "G.I. Joe", soit dans une sorte de petit local alimentaire près du garage et surnommé "Mac-Do".

Je communiquais donc ces renseignements à Barack dans un anglais parfait : "G-I. Joe or Mac-Do", ce qui le fit rire de toutes ses dents, non pas à cause de mon accent mais bien parce qu'il avait déjà cherché dans ces endroits-là et que manifestement elle ne s'y trouvait pas.

Je me réveillais fort heureusement à ce moment critique.

L'interprétation me paraît claire : en temps de crise, il faudra choisir entre l'impérialisme militaire et l'impérialisme alimentaire. Et la grandeur de l'Amérique ne se trouve peut-être dans aucun des deux.

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11 novembre 2012

Depuis quelques temps j'aime vraiment l'Humour,

Depuis quelques temps j'aime vraiment l'Humour, je défends l'idée en bloc, j'adhère à fond (j'ai un peu "viré ma cuti", comme on dit mochement - quelqu'un ici connaît le sens du mot "cuti" ? personne, j'en suis sûr ! - oui, car avant je disais que l'Humour n'était rien sans la Poésie, mais j'étais snob et non-comprenant car l'Humour en soi c'est déjà de la Poésie, pardi). L'Humour c'est la Vérité, c'est dire les choses comme elles sont vraiment, à savoir qu'elles ne sont rien ou pas grand chose. Dis-moi de quoi tu ris, je te dirai qui tu es. J'ai l'impression d'avoir inventé l'eau tiède mais c'est très important pour moi, ça donne foi en ma position existentielle qui est celle d'exprimer les choses sans ambages. Or, le sérieux c'est le pire ambage, il fait croire qu'on sait des choses sur la vie et que celle-ci n'est ni ennuyeuse ni révoltante. L'Humour c'est dompter sa rage et sa lassitude pour en faire quelque chose qui révèle la Vérité au monde. L'Humour est Saint. Si Dieu n'ouvre pas le paradis à tous les Humoristes, c'est qu'il n'a rien compris.

9 novembre 2012

L'autre nuit, en plein milieu de celle-ci : joie

L'autre nuit, en plein milieu de celle-ci : joie inextinguible. (Ce mot sonne bien mais dans le contexte il est faux, il convient plutôt à la soif, je sais bien mais j'aime bien les mots faux qui sonnent bien, comme "inextricable" par exemple, la preuve.) La sensation que ça y'est, j'avais trouvé une lueur qui résolvait tout ou plutôt que je m'étais rappelé pourquoi j'avais tout pour être heureux. En fait, c'est simplement que mes névroses s'étaient dissoutes le temps de l'accomplissement d'un rêve souriant et qu'elles ne sont réapparues que tardivement au réveil, quand j'étais aux toilettes. Donc après, forcément : impossible de me rendormir : la tête prise par la recherche du chaînon manquant pour retrouver l'insouciance.

(J'ai souvent eu l'impression que mon problème n'était pas tant de ne pas trouver ce que je cherchais, mais plutôt de ne pas savoir ce que je cherchais, de ne pas savoir quoi trouver. Cette entité inconnue, je l'ai appelée "L'antépénultième roseau", la preuve. Aujourd'hui je pense davantage que le but serait de me délester de quelque chose plutôt que d'acquérir quoi que ce soit. C'est ce que je pensais aussi quand j'étais beaucoup plus jeune, comme quoi on revient toujours aux vieilles sagesses.)

5 novembre 2012

Cette histoire se passe au mois de décembre. Les

Cette histoire se passe au mois de décembre. Les pneus de sa voiture avaient définitivement rendu l'âme, ce qui le faisait rouler tellement lentement qu'il se fit courser puis arrêter par


Non désolé je ne peux pas continuer, je ne sais pas ce qu'il me prend d'écrire avec l'accent du Midi, je suis sûr que je vous massacre les oreilles et j'en suis navré. Je reviens d'un séjour là-bas et c'est contagieux, vous comprenez. Oui Ludovic, fidèle amateur de ma prose, c'était donc pour ça que tu avais lu "au mois de desssammmbreuh", oui fidèle Aglaé, c'était aussi pour ça "les peuneus de sa voitureuh", oui je sais bien que les trois adverbes en "-ment" se prêtaient particulièrement mal à ces intonations pittoresques, ils traînaient comme un filet d'huile d'olive et vous n'avez pas que ça à faire, oui désolé, tout s'explique maintenant, c'était pénible hein. Je reprendrai une autre fois, comprenez-moi. Merci.

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