Ça y est, je me sens enfin mûr pour la
Ça y est, je me sens enfin mûr pour la transparence sociale, mon rêve de toujours (ainsi que de mes amis Sartre, situationnistes, etc.) ; avant, c'était trop tôt, encore trop emprunté, honteux, je n'étais qu'un bredouillant, je me savais libertaire mais je collais trop à mon t-shirt et ça suffisait pour me faire perdre tous mes moyens. Il n'empêche que durant tout ce temps, depuis le début, je savais que la transparence sociale adviendrait, que les rôles éclateraient à la gueule de ceux qui maladroitement et hypocritement ne les tiennent qu'à un fil (nous tous, quoi) ; je soutenais le combat bien fort dans ma tête, mais à cause du t-shirt je restais observateur ; ça ne pouvait qu'arriver, ils n'avaient pas besoin d'un attardé affectif pour les aider. Or, on attend toujours. Pourtant, je vous assure que j'étais enfin prêt à me dénuder, à saisir tous les sourires pour ce qu'ils sont (à savoir tout, ou en tout cas le commencement de la possibilité d'en faire quelque chose d'autre). Eh oh, ce n'est plus la peine de m'attendre, c'est bon ! Ne me dites pas que ce n'était pas à cela que vous complotiez avec vos ricanements entendus, vos teufs et compagnie ? Il devait forcément être question de destruction du capitalisme dans vos alcôves !