Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Définitivement
Publicité
Définitivement
Archives
29 mai 2013

J'y peux rien si dehors il y a ça. Complètement

J'y peux rien si dehors il y a ça. Complètement posé sur la fenêtre, il y avait ça. Quand je dis complètement, c'était complètement et ça l'est toujours. Jamais quelqu'un n'a autant été (à ma connaissance) posé sur une fenêtre. Cela m'évoque, m'évoquait et m'évoquera des souvenirs. Cela aurait pu aussi (à la rigueur) m'évoquer ce que cela m'aura bientôt évoqué dans quelques minutes, mais pour cela une intuition immédiate et fugitive est (à ma connaissance) indispensable. Que celui qui me souffle "à la rigueur" soit foudroyé dans l'instant (de ce pas).

Publicité
Publicité
6 mai 2013

L'erreur fatale et éternelle me semble être la

L'erreur fatale et éternelle me semble être la perpétuation d'une appartenance. C'est ça la courte vue, c'est ça le regard baissé.

Tu ne te reconnais pas dans le prophète donc tu vas chercher à t'en éloigner encore plus. Jusqu'au-boutisme d'adolescent, bouderie ridicule. Comme si tu n'aimais plus l'homme. Crime.

Tu te reconnais dans le prophète donc tu vas vouloir lui ressembler en tous points. Autorité du passé, morale en bloc. Comme si tu n'aimais que l'homme. Crime. 

Illuminations, rien qu'illuminations.

La vraie recherche est dans les vecteurs contraires : reconnaissance puis éloignement ; non-reconnaissance puis rapprochement. Sinon, c'est trop s'écouter.

Tu saisis ce qui t'attire mais tu perçois ce qu'il y a à redire ; tu ne te sens pas concerné mais tu comprends les délices. Dans les deux cas, tu adhères ou pas, qu'importe, au moins tu as parcouru.

5 mai 2013

Ah ouais tiens, pile quand tu commences à

Ah ouais tiens, pile quand tu commences à t'endormir y'a les coups de boutoir de la techno qui résonnent. Donc c'est confirmé que c'est la pire vision de la musique qui soit car vu l'heure qui s'affiche, ça doit être aussi le moment où la vivacité corporelle du fonctionnaire de la teuf commence à battre de l'aile : la musique comme fonction réveillante dans un cadre codifié, comme outil stimulant au service d'une convention, comme simple adjuvant, comme décor des corps. La fête ne s'intéresse qu'au corps et on ne sait d'ailleurs pas trop pourquoi elle le malmène comme ça, on ne voit pas où est le but révolutionnaire. Quant à l'esprit, il est au contraire choyé : tout est en ordre, c'est le week-end donc tu éructes puis ce sera la semaine donc tu bosseras, le meilleur des mondes encore une fois.

Publicité